
Quel dispositif pour les jeunes ne pouvant signer de contrat pendant le confinement ?
Question posée le mardi 31 mars 2020 à Mme la ministre du Travail, Muriel Pénicaud
M. Jean-Paul Dufrègne attire l’attention de Mme la ministre du travail sur la perte des revenus causée par le confinement pour les jeunes actifs qui travaillent de manière ponctuelle pour financer leurs études.
En effet, ces derniers bénéficient souvent de formes de contrats précaires. Il pense ici aux contrats d’extras, CDDU, petits contrats en restauration, ou encore aux intérimaires. Sont donc concernés les jeunes travailleurs qui ne bénéficient pas du statut d’intermittent et n’entrent pas dans le cadre du dispositif annoncé par le gouvernement Ces derniers ne disposent d’aucune mesure de soutien pour leur permettre de compenser leurs pertes et de payer leur loyer ou leurs charges. À titre d’exemple, les étudiants agents vacataires temporaires auront leur statut préservé, les étudiants salariés en entreprise bénéficieront du chômage partiel et les étudiants autoentrepreneurs de l’aide exceptionnelle. Quid des jeunes non-salariés avec des contrats fixes ou qui ne sont pas étudiants ? Qu’en est-il des jeunes étudiants qui ne pourront pas signer de contrat, qui ne pourront pas prendre de missions d’intérim ou de CDDU, et qui ne pourront donc pas s’acquitter dans les mois à venir des charges courantes de la vie ? Ainsi, le député Jean-Paul Dufrègne demande si un dispositif de soutien ou un fonds de soutien sera mis en place pour soutenir cette catégorie de la population particulièrement vulnérable ?