Dès le 20 juin dernier, dans une prise de parole au sein de l’hémicycle, je lançais un cri d’alarme au Premier Ministre : « Je veux vous alerter sur les conséquences désastreuses des choix que vous avez faits en aggravant la fiscalité punitive dans le cadre de la transition écologique. Vous prétendez être le gouvernement du pouvoir d’achat. Vous l’êtes, certes, mais du pouvoir d’achat en berne, car les prix des carburants flambent ! Pour celles et ceux qui n’ont d’autre choix que d’emprunter leur véhicule pour aller travailler, l’addition est salée ! » Faute de perspectives positives, en l’absence d’un horizon qui tendrait à s’éclaircir, la colère est montée et le mouvement des « Gilets jaunes » a surgit. Les fractures qui traversent notre pays, qu’elles soient économiques, sociales, territoriales ou culturelles, se renforcent. Et pourtant, le Gouvernement a mis plusieurs semaines avant de daigner prêter l’oreille aux revendications du mouvement et finir par faire des annonces en trompe l’œil. Mais la partie n’est pas finie : avec les « Gilets jaunes », nous assistons au retour fracassant du peuple dans les débats budgétaires et publics, et c’est une bonne chose !
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